Une transformation impressionnante #
Cela était principalement dû à une expérience de tir peu convaincante et à une aide à la visée obligatoire. Cependant, la petite équipe de développement a su écouter les critiques et a travaillé sans relâche pour améliorer le jeu.
À notre grande surprise, le travail sur le « gunfeel » – ou la sensation de tir – est impressionnant. De plus, la mécanique de rogue-lite et la direction artistique, toutes deux bien réalisées, rendaient le projet intéressant à suivre. C’est avec une grande curiosité que nous avons donc mis la main sur le titre, cinq mois plus tard.
Un gameplay renouvelé #
Soulslinger: Envoy of Death est un véritable rogue-lite. On traverse des arènes, on élimine les ennemis et on choisit des avantages entre chaque niveau. Les adversaires deviennent de plus en plus forts et nombreux jusqu’à l’arrivée du boss final. Le jeu, initialement peu convaincant en raison de son « gunfeel » catastrophique, a su s’améliorer considérablement grâce au travail des développeurs.
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Les armes sont maintenant puissantes et ont un bon recul. Le design sonore est violent et exagéré, et associé à des mouvements rapides, cela donne un jeu qui embrasse pleinement son penchant pour le fast-FPS. On est vite amené à contrôler la foule et à tourner autour des ennemis pour éviter les attaques à distance et au corps à corps.
Des améliorations de personnage attrayantes #
Dans Soulslinger: Envoy of Death, on récupère des artefacts nécessaires pour améliorer les trois armes proposées et pour progresser son personnage. On ne peut avoir accès qu’à une seule arme pendant tout un run, qu’il faudra sélectionner avant de partir. On doit donc composer avec les phases de rechargement, pendant lesquelles on est forcément plus vulnérable.
On a un six-coup de base, un fusil à canon scié, ou un pistolet à neuf coups. Ces armes peuvent être améliorées pour bénéficier d’avantages substantiels. Du côté du personnage, certaines capacités et statistiques peuvent également être augmentées, en dépensant des larmes du destin, une sorte de monnaie que l’on conserve à sa mort.
📝 Récapitulatif | 🔎 Détails |
---|---|
🔄 Transformation du jeu | Amélioration du « gunfeel » et de l’expérience de tir |
🎯 Gameplay | Un véritable rogue-lite avec des arènes, des ennemis et des avantages à choisir |
🔫 Armes et améliorations | Collecte d’artefacts pour améliorer les armes et progresser le personnage |
L’importance de la stratégie #
En plus des armes, le joueur accède à des pouvoirs qui jouent également un rôle très important. Ils permettent de monter en puissance tout au long d’un run. Il faudra faire le bon choix pour sélectionner les meilleures synergies, et ainsi construire son build ultime.
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On retrouve des modificateurs autour du feu, du poison, de l’augmentation des dégâts, de l’augmentation de la santé ou de sa résistance, etc. Comme dans tout bon rogue-lite, la mort est sanctionnée par la perte des pouvoirs temporaires. Malgré tout, on se prend à expérimenter toutes sortes de choses, qui nous permettent parfois de découvrir des associations bien sympathiques.
Un design artistique réussi #
La direction artistique est plutôt réussie, mêlant une ambiance western et quelque chose d’un peu mythologique, avec des graphismes mis en valeur par l’Unreal Engine 5. Les effets visuels extravagants sont cohérents avec l’univers installé, et n’ont pas l’impression de provenir d’un magasin d’assets. Tout semble fait maison.
En ce qui concerne les performances, elles sont globalement très correctes. Cependant, dans certaines conditions, il peut y avoir de forts ralentissements. Par exemple, les balles électriques peuvent provoquer une chute de cinquante FPS à chaque coup, ce qui peut déstabiliser le joueur. Rappelez-vous que le jeu est encore en accès anticipé, et que les développeurs ont encore le temps de travailler sur l’optimisation.
Une réussite non négligeable #
Soulslinger: Envoy of Death avait deux handicaps majeurs : un nom facile à oublier et une démo initiale avec un gameplay atroce. Cependant, les développeurs ont réussi à transformer l’expérience de jeu de manière impressionnante. Les mouvements sont nerveux, le feeling est excellent, et le jeu est visuellement et soniquement riche.
L’aspect rogue-lite, avec les pouvoirs et l’amélioration du personnage, fonctionne également très bien, ce qui donne toujours envie de relancer un run pour aller un peu plus loin, ou tenter une difficulté plus grande. Si vous aimez les rogue-lite, n’hésitez pas, ce jeu est déjà très bon.
- Genre: Rogue-lite Fast-FPS
- Développeur: Elder Games
- Éditeur: Headup Publishing
- Plateforme: Steam
- Prix: 17,99 €
- Configuration recommandée: Core i7 8700K / Ryzen 5 3600, 16 Go de RAM, RTX 2060 Super / Radeon RX 5700 XT
- Langues: Anglais, sous-titres en français
- Date de sortie en accès anticipé: 14/12/2023
- Durée de vie: une dizaine d’heures pour une première run complète, beaucoup plus pour les difficultés plus élevées