Jardinage 2025 : 7 jardiniers sur 10 arrosent encore à la mauvaise heure, perte de 62% d’efficacité selon l’INRAE

En 2025, alors que la gestion des ressources naturelles est plus critique que jamais, une étude récente de l'INRAE met en lumière une pratique de jardinage inefficace chez la majorité des jardiniers français : l'arrosage à des heures non optimales, entraînant une perte significative d'efficacité.

Une pratique courante aux conséquences notables

Malgré les informations largement disponibles sur les meilleures pratiques d’arrosage, de nombreux amateurs et professionnels du jardinage continuent d’arroser leurs plantes pendant les heures chaudes de la journée. Cette habitude entraîne une évaporation rapide de l’eau avant qu’elle ne puisse être absorbée par les racines des plantes.

« Une grande partie de l’eau appliquée ne profite pas aux plantes mais se perd dans l’atmosphère », souligne l’INRAE dans son rapport.

Témoignage d’un jardinier professionnel

Marc Dupont, jardinier professionnel dans la région de Normandie, partage son expérience : « J’ai longtemps arrosé mes cultures en début d’après-midi, pensant que cela les aiderait à mieux résister à la chaleur de l’après-midi. Ce n’est que récemment que j’ai réalisé l’ampleur de la perte d’eau due à cette pratique. »

Changement de pratique

Après avoir pris connaissance des conclusions de l’INRAE, Marc a modifié ses horaires d’arrosage. « Maintenant, j’arrose tôt le matin ou tard le soir, et j’ai remarqué une amélioration significative de la santé de mes plantes et une réduction de ma consommation d’eau », explique-t-il.

Conseils pour un arrosage efficace

  • Arroser tôt le matin ou tard le soir pour minimiser l’évaporation.
  • Utiliser des systèmes d’arrosage goutte à goutte pour cibler directement les racines.
  • Vérifier régulièrement l’humidité du sol pour éviter un arrosage excessif.

Impact environnemental et économique

L’étude de l’INRAE révèle également l’impact économique et environnemental de ces pratiques d’arrosage inefficaces. Avec une perte d’efficacité estimée à 62%, les quantités d’eau gaspillées sont considérables, accentuant la pression sur les ressources en eau déjà limitées.

« Chaque litre d’eau économisé compte, surtout dans notre contexte de changement climatique », rappelle l’étude.

Avantages d’un arrosage optimisé

En plus de préserver les ressources en eau, un arrosage effectué aux bonnes heures peut améliorer le rendement des cultures et réduire la nécessité de traitements phytosanitaires, bénéficiant à la fois à l’environnement et à la santé publique.

Élargissement de la perspective

Les conclusions de l’INRAE encouragent non seulement les jardiniers à revoir leurs pratiques mais invitent également les municipalités à adopter des politiques d’arrosage plus strictes pour les espaces verts publics. De même, les fabricants de systèmes d’irrigation sont incités à développer des technologies plus précises et économiques en eau.

En intégrant ces pratiques d’arrosage optimales, non seulement les jardiniers peuvent améliorer l’efficacité de leur travail, mais ils contribuent également à une gestion plus durable des ressources environnementales, essentielle à la survie de nos écosystèmes dans un futur marqué par le réchauffement climatique et la rarefaction des ressources.

1 réflexion au sujet de « Jardinage 2025 : 7 jardiniers sur 10 arrosent encore à la mauvaise heure, perte de 62% d’efficacité selon l’INRAE »

  1. Incroyable que 70% des jardiniers fassent encore cette erreur en 2025! On a vraiment besoin de plus de sensibilisation et de formations pour nos jardiniers amateurs et pros. 😓

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